mardi 10 juillet 2012

Ecolier Haïtien, on t'a parlé des beautés et des richesses de ton pays. On t'a rappelé les héroïques exploits accomplis par ceux qui ont combattu pour te léguer une patrie. Et on t'a dit: aime-la. Oui, tu dois l'aimer. Aime-la sans paroles vaines, sans gestes inutiles. Est-ce que tu vas partout répétant que tu adores ta mère? Tu te contentes de la chérir dans ton coeur et cela vaut mieux que les plus belles phrases.Mais si elle souffre, si elle est malheureuse, tu seras prêt aux sacrifices les plus grands, tu seras capable du labeur le plus pénible pour soulager ses souffrances et lui apporter un peu de bonheur. Ainsi tu aimeras ta patrie. N'imite pas ceux qui clament sans cesse leur patriotisme, mais ne font aucun effort pour rendre leur pays plus fort et plus respecté. Prépare toi à être utile à ta patrie. Tu lui seras utile si, pendant que tu es enfant, tu écoutes les conseils de propreté et d'hygiene que te donnent ceux qui ont souci de ta santé; si tu assouplis et fortifies ton corps par les jeux et la gymnastique afin qu'il soit toujours vigoureux et sain. Tu lui seras utile si tu prends l'habitude du travail, développes ton intelligence et suis les leçons de tes maîtres. Tu lui seras utile si tu apprends à ne jamais mentir, à ne jamais flatter, à être toujours franc avec tes parents, avec tes camarades, avec tout le monde, afin qu'on ait confiance en toi. Rends toi donc fort par le corps, fort par l'esprit, fort par le caractère. Ce sont les forts qui réusisent dans la bataille de la vie et qui peuvent rendre à leur patrie de réels services. Haïti a besoin de tels hommes. Ne crois pas que pour etre utile à ta patrie ,il te faudra etre fonctionnaire de l'Etat, deputé, sénateur , ministre ,Président de la République. Tu pourras lui etre utile ,quelque situation que tu occuperas dans la société Citoyens utiles ,l'ouvrier qui fait loyalement sa tâche pour un salaire raisonnable; le cultivateur qui ,par des efforts intelligents et persévérants , tire de la terre tout ce qu'elle peut donner ,le commercant actif et laborieux ; le professeur qui nous instruit ,l'architecte qui bâtit nos maisons ,l'ingenieur qui construit nos route et les ponts sur nos rivières ;l'artiste qui nous charme ; le medecin qui soulage et guérit nos maux physiques ;l'avocat qui prend soin devant les tribunaux de nos interets menacés ; tous ceux qui produisent, tous ceux qui travaillent de la main ou du cerveau, tous ceux qui,cherchant à s'enrichir par un labeur honnête,enrichissent en même temps la nation Dantès Bellegarde ( Dessalines a parlé )


vendredi 6 juillet 2012

Biographie de Christophe Phillipe Charles

Dans l'histoire de la littérature haïtienne, le nom de Christophe Philippe Charles est partout. On a l'impression que c'est lui qui organise les catalogues, nuance les répertoires, classe la position des auteurs haïtiens dans tous les ordres chronologiques possibles. Qu'il s'agisse de critique littéraire, de poésie ou de travaux monographiques, il faut, coûte que coûte, tenir compte de la voix de monsieur Charles.
Né à Port-au-Prince le 29 avril 1951, Christophe a fait des études universitaires et obtenu un diplôme en Lettres. Cet écrivain prolifique se présente à ses lecteurs sous divers pseudonymes, comme si la pluralité des genres réclamait de lui une multiplicité de signatures. Pour la poésie, il devient Christopher Love, pour la critique, il se nomme Christophe Philippe Charles. Finalement, quand il passe de la littérature à la philosophie, il utilise un curieux pseudonyme : Jean Merdalor.
Depuis plus de 20 ans, cet écrivain poursuit aussi une carrière sérieuse dans l'enseignement. Il a d'ailleurs fondé à Port-au-Prince une école de journalisme où plus d'une génération de journalistes haïtiens ont acquis les principes de base de cette profession honorable. Charles a en plus une maison d'édition, Choucoune , qui publie des jeunes à frais d'auteur et réédite, en même temps, des œuvres de pionniers dela littérature haïtienne tels Etzer Vilaire et Oswald Durand. Parmi les maisons d'édition haïtiennes, Choucoune est probablement celle dont les coûts de fabrication sont les plus abordables. Et c'est ce qui explique la variété deson catalogue où, au début de leur carrière, se sont côtoyés des auteurs aussi importants que Louis-Philippe Dalembert, Marc Exavier et Robenson Bernard.
Christophe Charles écrit en français et en créole. Dans la langue vernaculaire, le nom se créolise et devient : Christophélès.


Oeuvres principales:
Poésie:
L'Aventure humaine . Port-au-Prince: Choucoune,1971, 29 p.
Le Cycle de la parole . Préface de Ulysse Pierre-Louis. Port-au-Prince: Choucoune, 1973; Port-au-Prince: Choucoune, 1981.
Hurler . Port-au-Prince: Choucoune, 1974.
L'Aventure humaine (par Christopher Carlos). Tome 1: L'Ardant sanglot . Préface de Pierre Clitandre; tome 2: Désastre . Préface de Roger Gaillard. Port-au-Prince: Choucoune, 1975.
L'Aventure humaine: poésies 1964-1974 . Tome 1: L'Ardant sanglot (165 p.) ; tome 2: Désastre . Port-au-Prince: Fardin, 1975.
Sept poèmes marassa . Port-au-Prince: Choucoune,1977.
L'Ardant sanglot . Préface de Pierre Clitandre. Port-au-Prince: Choucoune,1978.
Cicatrices . Port-au-Prince: Choucoune, 1979, 20 p.
Pwezigede . Port-au-Prince: Choucoune, 1985.
Obsessions: poèmes impressionnistes et métaréalistes . Préface de Jean Fouchard, postface de René Bélance. Port-au-Prince: Choucoune, 1985, 83 p.
Poèmes pour la paix et la libération . Port-au-Prince: Choucoune, 1986, 28 p.
La Terre promise: tankas , études japonaises. Port-au-Prince: Choucoune, 1989, 40 p.
Fantasmagonie . Préface de Pradel Pompilus. Port-au-Prince: Choucoune, 1993

La littérature haitienne.

Au XVIIIe siècle , les colons faisaient éditer en France des œuvres descriptives ou politiques ( Moreau de Saint-Méry ). C’est véritablement à l’indépendance que naît la littérature haïtienne.
En 1804 , Fligneau fait jouer sa pièce L’Haïtien expatrié . Mais les classes dirigeantes et les élites intellectuelles, au sein de l’État haïtien émergent, restent très imprégnées de la culture française. Sur le fond, la littérature développe une veine patriotique qui retrace les hauts faits de la convulsive accession à l'indépendance. Sur la forme, elle épouse, au fil du XIX e siècle, les courants littéraires successifs qui viennent de France : classicisme, romantisme, Parnasse, symbolisme (jusqu’au surréalisme le siècle suivant). On peut retenir de cette période Antoine Dupré (1782-1816), Juste Chanlatte (1766-1828), François Romain Lhérisson (1798-1859) et Jules Solime Milscent (1778-1842), qui fonde en 1817 la revue L’Abeille haïtienne .
En cette période d’intense effervescence littéraire, des journaux comme Le Républicain puis L’Union ouvrent leurs pages aux premiers romantiques. L’Observateur , créé en 1819, publie de la poésie galante. C’est en effet la poésie qui va donner ses lettres de noblesse à la littérature haïtienne au cours du XIX e siècle. À partir de 1836 se forme le groupe du Cénacle, avecles poètes romantiques Ignace Nau (1808-1845), Coriolan Ardouin (1812-1838). Plus tard Oswald Durand (1840-1906), Massillon Coicou (1867-1908) se réclameront de cette mouvance.
La production théâtrale est également riche et importante, parallèle à l’éclosion du mélodrame en France. Tous les genres sont représentés : drame en prose, tragédie, comédie et les œuvres reflètent l’actualité et l’évolution des mœurs.
Le XIXe siècle se clôt sur une littérature imprégnée du prestige de la langue française et presque exclusivement tournée vers Paris. Ne touchant que la minorité de francophones alphabétisés, elle ignore le quotidien social, malgré une dimension patriotique très forte.

La littérature haitienne.

Au XVIIIe siècle , les colons faisaient éditer en France des œuvres descriptives ou politiques ( Moreau de Saint-Méry ). C’est véritablement à l’indépendance que naît la littérature haïtienne.
En 1804 , Fligneau fait jouer sa pièce L’Haïtien expatrié . Mais les classes dirigeantes et les élites intellectuelles, au sein de l’État haïtien émergent, restent très imprégnées de la culture française. Sur le fond, la littérature développe une veine patriotique qui retrace les hauts faits de la convulsive accession à l'indépendance. Sur la forme, elle épouse, au fil du XIX e siècle, les courants littéraires successifs qui viennent de France : classicisme, romantisme, Parnasse, symbolisme (jusqu’au surréalisme le siècle suivant). On peut retenir de cette période Antoine Dupré (1782-1816), Juste Chanlatte (1766-1828), François Romain Lhérisson (1798-1859) et Jules Solime Milscent (1778-1842), qui fonde en 1817 la revue L’Abeille haïtienne .
En cette période d’intense effervescence littéraire, des journaux comme Le Républicain puis L’Union ouvrent leurs pages aux premiers romantiques. L’Observateur , créé en 1819, publie de la poésie galante. C’est en effet la poésie qui va donner ses lettres de noblesse à la littérature haïtienne au cours du XIX e siècle. À partir de 1836 se forme le groupe du Cénacle, avecles poètes romantiques Ignace Nau (1808-1845), Coriolan Ardouin (1812-1838). Plus tard Oswald Durand (1840-1906), Massillon Coicou (1867-1908) se réclameront de cette mouvance.
La production théâtrale est également riche et importante, parallèle à l’éclosion du mélodrame en France. Tous les genres sont représentés : drame en prose, tragédie, comédie et les œuvres reflètent l’actualité et l’évolution des mœurs.
Le XIXe siècle se clôt sur une littérature imprégnée du prestige de la langue française et presque exclusivement tournée vers Paris. Ne touchant que la minorité de francophones alphabétisés, elle ignore le quotidien social, malgré une dimension patriotique très forte.

La littérature haitienne.

Au XVIIIe siècle , les colons faisaient éditer en France des œuvres descriptives ou politiques ( Moreau de Saint-Méry ). C’est véritablement à l’indépendance que naît la littérature haïtienne.
En 1804 , Fligneau fait jouer sa pièce L’Haïtien expatrié . Mais les classes dirigeantes et les élites intellectuelles, au sein de l’État haïtien émergent, restent très imprégnées de la culture française. Sur le fond, la littérature développe une veine patriotique qui retrace les hauts faits de la convulsive accession à l'indépendance. Sur la forme, elle épouse, au fil du XIX e siècle, les courants littéraires successifs qui viennent de France : classicisme, romantisme, Parnasse, symbolisme (jusqu’au surréalisme le siècle suivant). On peut retenir de cette période Antoine Dupré (1782-1816), Juste Chanlatte (1766-1828), François Romain Lhérisson (1798-1859) et Jules Solime Milscent (1778-1842), qui fonde en 1817 la revue L’Abeille haïtienne .
En cette période d’intense effervescence littéraire, des journaux comme Le Républicain puis L’Union ouvrent leurs pages aux premiers romantiques. L’Observateur , créé en 1819, publie de la poésie galante. C’est en effet la poésie qui va donner ses lettres de noblesse à la littérature haïtienne au cours du XIX e siècle. À partir de 1836 se forme le groupe du Cénacle, avecles poètes romantiques Ignace Nau (1808-1845), Coriolan Ardouin (1812-1838). Plus tard Oswald Durand (1840-1906), Massillon Coicou (1867-1908) se réclameront de cette mouvance.
La production théâtrale est également riche et importante, parallèle à l’éclosion du mélodrame en France. Tous les genres sont représentés : drame en prose, tragédie, comédie et les œuvres reflètent l’actualité et l’évolution des mœurs.
Le XIXe siècle se clôt sur une littérature imprégnée du prestige de la langue française et presque exclusivement tournée vers Paris. Ne touchant que la minorité de francophones alphabétisés, elle ignore le quotidien social, malgré une dimension patriotique très forte.

La littérature haitienne.

Au XVIIIe siècle , les colons faisaient éditer en France des œuvres descriptives ou politiques ( Moreau de Saint-Méry ). C’est véritablement à l’indépendance que naît la littérature haïtienne.
En 1804 , Fligneau fait jouer sa pièce L’Haïtien expatrié . Mais les classes dirigeantes et les élites intellectuelles, au sein de l’État haïtien émergent, restent très imprégnées de la culture française. Sur le fond, la littérature développe une veine patriotique qui retrace les hauts faits de la convulsive accession à l'indépendance. Sur la forme, elle épouse, au fil du XIX e siècle, les courants littéraires successifs qui viennent de France : classicisme, romantisme, Parnasse, symbolisme (jusqu’au surréalisme le siècle suivant). On peut retenir de cette période Antoine Dupré (1782-1816), Juste Chanlatte (1766-1828), François Romain Lhérisson (1798-1859) et Jules Solime Milscent (1778-1842), qui fonde en 1817 la revue L’Abeille haïtienne .
En cette période d’intense effervescence littéraire, des journaux comme Le Républicain puis L’Union ouvrent leurs pages aux premiers romantiques. L’Observateur , créé en 1819, publie de la poésie galante. C’est en effet la poésie qui va donner ses lettres de noblesse à la littérature haïtienne au cours du XIX e siècle. À partir de 1836 se forme le groupe du Cénacle, avecles poètes romantiques Ignace Nau (1808-1845), Coriolan Ardouin (1812-1838). Plus tard Oswald Durand (1840-1906), Massillon Coicou (1867-1908) se réclameront de cette mouvance.
La production théâtrale est également riche et importante, parallèle à l’éclosion du mélodrame en France. Tous les genres sont représentés : drame en prose, tragédie, comédie et les œuvres reflètent l’actualité et l’évolution des mœurs.
Le XIXe siècle se clôt sur une littérature imprégnée du prestige de la langue française et presque exclusivement tournée vers Paris. Ne touchant que la minorité de francophones alphabétisés, elle ignore le quotidien social, malgré une dimension patriotique très forte.

La littérature haitienne.

Au XVIIIe siècle , les colons faisaient éditer en France des œuvres descriptives ou politiques ( Moreau de Saint-Méry ). C’est véritablement à l’indépendance que naît la littérature haïtienne.
En 1804 , Fligneau fait jouer sa pièce L’Haïtien expatrié . Mais les classes dirigeantes et les élites intellectuelles, au sein de l’État haïtien émergent, restent très imprégnées de la culture française. Sur le fond, la littérature développe une veine patriotique qui retrace les hauts faits de la convulsive accession à l'indépendance. Sur la forme, elle épouse, au fil du XIX e siècle, les courants littéraires successifs qui viennent de France : classicisme, romantisme, Parnasse, symbolisme (jusqu’au surréalisme le siècle suivant). On peut retenir de cette période Antoine Dupré (1782-1816), Juste Chanlatte (1766-1828), François Romain Lhérisson (1798-1859) et Jules Solime Milscent (1778-1842), qui fonde en 1817 la revue L’Abeille haïtienne .
En cette période d’intense effervescence littéraire, des journaux comme Le Républicain puis L’Union ouvrent leurs pages aux premiers romantiques. L’Observateur , créé en 1819, publie de la poésie galante. C’est en effet la poésie qui va donner ses lettres de noblesse à la littérature haïtienne au cours du XIX e siècle. À partir de 1836 se forme le groupe du Cénacle, avecles poètes romantiques Ignace Nau (1808-1845), Coriolan Ardouin (1812-1838). Plus tard Oswald Durand (1840-1906), Massillon Coicou (1867-1908) se réclameront de cette mouvance.
La production théâtrale est également riche et importante, parallèle à l’éclosion du mélodrame en France. Tous les genres sont représentés : drame en prose, tragédie, comédie et les œuvres reflètent l’actualité et l’évolution des mœurs.
Le XIXe siècle se clôt sur une littérature imprégnée du prestige de la langue française et presque exclusivement tournée vers Paris. Ne touchant que la minorité de francophones alphabétisés, elle ignore le quotidien social, malgré une dimension patriotique très forte.